Linteau aux Bourquins-de-Bise

Sur le linteau de la maison figure un écu écartelé ainsi que la date 1642.

L'écu contient, dans sa partie supérieure gauche et inférieure droite, deux fleurs de lis, symbolisant peut-être les armes, simplifiées par manque de place, des Orléans-Longueville. En effet, une tradition non vérifiée affirme que la famille Bourquin possède des ancêtres chez les Orléans-Longueville, en l'occurence le Duc d'Orléans.
Dans les quartiers deux et trois figurent les lettres B et M, initiales de Moïse Bourquin, propriétaire de la maison en 1658.

Au-dessus de l'écu figure le corps d'un enfant nu et couché. Dans la partie supérieure, on distingue une épée dressée vers le ciel entourée de deux rameaux. Sous l'enfant figure l'inscription lacunaire et très effacée : crédit et mort.
Cette construction est à l'origine de la légende invérifiable de l'existance, en ce lieu, d'un bâtard décédé en bas âge du Prince de Neuchâtel.