Gorges de l'Areuse

Les Gorges de l'Areuse débutent à Noiraigue et suivent le cours d'eau jusqu'au lac de Neuchâtel. On peut les pratiquer à pieds ou à vélo.

Pour en savoir plus, cliquer ici ! ou là !

Gorges de la Covatannaz

Ces gorges relient Sainte-Croix à Vuiteboeuf. Ce parcours convient à toute la famille et dure environ 1h30.

Parquez-vous à la gare de Vuiteboeuf et prenez le train jusqu'à Sainte-Croix. Là, traversez-les voies et longez-les sur 500 mètres. Ensuite, suivez le chemin qui vous emmènera dans les gorges fraîches. Laissez-vous emporter par la magie des lieux jusqu'à Vuiteboeuf où vous suivrez la route cantonale quelques instants avant de trourner à droite après les voies pour retrouver la gare.
Les bons marcheurs peuvent parquer à Sainte-Croix, descendre les gorges puis remonter jusqu'à Sainte-Croix en passant par la route romaine (direction Grange-la-Côte depuis Vuiteboeuf) et le château de Sainte-Croix. Comptez 2 heures supplémentaires.

Galerie photos

Chasseron

Il s'agit de la montagne au sommet rocailleux au sud du village. Son sommet atteint quelques 1607 mètres d'altitude. On y trouve un hôtel-restaurant avec une veranda disposant d'une vue sur le magnifique panorama sur les Alpes. A quelques mètres se trouve la Pierre de la Paix. On dit qu'il s'y croise des énergies telluriques ressourçantes.

Possibilité d'y aller en voiture (depuis le Col des Etroits) ou à pied. De nombreuses randonnées passent ou peuvent débuter depuis le sommet du Chasseron.

Faune

A La Côte-aux-Fées, il n'est pas rare de croiser un renard, qui vous regardera passer passivement, une biche et son faon, de nombreux rapaces.
Les bouquetins se font plus rares, mais ils étaient nombreux sur le territoire de la commune il y a à peine une dizaine d'années. Il n'est pas rare non plus de rencontrer, au détour de la forêt, lorsque le soleil se couche, un lièvre occupé à manger.  
Notre village et ses environs sont aussi peuplés de blaireaux, hermines, écureuils, sangliers, hérissons et autres fouines. Ces coquines prennent un malin plaisir à courir dans les galetas si elles en trouvent l'entrée.

Histoire de l'absinthe

L'absinthe appelée aussi Fée verte ou encore Bleue, est originaire de Couvet. Il s'agit d'un alcool fort provenant de la distillation de l'Absinthe officinale ou Grande absinthe (Artemisia absinthium) et d'autres plantes dont l'anis. Pour en savoir plus,  cliquez ici.
On la boit généralement troublée avec de l'eau que l'on faisait autrefois passer au travers d'un morceau de sucre afin d'en chasser l'amertume. Une cuillère spéciale, posée sur le verre, permet le juste dosage entre l'eau et le sucre.

Histoire des bornes-frontière franco-suisses

Promenades le long de la frontière avec description des bornes-frontière et de leur histoire.  Document 200.71Ko (201 Ko)Site Internet

Etang des Sagnes

Du celtique sagna :  marais, tourbière, qui a laissé de nombreux lieux-dits dans le Jura et les Alpes (source : Ch. Montandon)

L'étang se situe au sud du village, direction  Saint-Olivier. Arrivé au lieu-dit Les Combes, parquez votre voiture et prenez le chemin caillouteux à votre droite. Vous êtes dans une réserve naturelle, tenez les chiens en laisse et ne cueillez rien, SVP.

Combe aux Mulets

" Nous avons cependant entendu souvent des personnes nous déclarer qu'un certain endroit du territoire, à quelque distance des Bourquins, était un lieu dangereux et que pour ce qui les concerne, elles ne se hasarderaient jamais de ce côté, après 8 heures du soir. Renseignement pris, voici ce qui nous a été raconté. A la partie supérieure de la vallée des Combes, entre le Hameau des Bolles-du-Vent et celui des Bourquins, se trouve, couvert de grands sapins, un enfoncement du terrain où croupissent les eaux en temps de pluie, et où la neige s'amoncelle. De cet enfoncement qui n'a rien de bien remarquable s'échappent, au dire de quelques âmes craintives, des bruits vagues : ce sont probablement les cris des oiseaux nocturnes ou les craquements des arbres; on y vit des le début le refuge de fantômes et de mauvais génies. C'était le rendez-vous des sorciers. Une tradition fort ancienne rapport que les Sarrasins s'y établirent au 10e siècle ; ils prédisaient, jetaient des sorts et exerçaient la magie. Plus tard, on découvrit dans ce lieu du fer en grains, un haut-fourneau y fut construit, et on transportait à dos de mulets, le fer jusqu'en Bourgogne. Les muletiers chargés de cette besogne étaient des gens grossiers, qui ajoutèrent à ce lieu une réputation plus mauvaise encore. Ce fut dès lors que cette combe reçut le nom qu'elle porte encore aujourd'hui : la Combe aux Mulets.
Au dire des poltrons cette combe est habitée par un esprit du nom de 
Luton. Cet esprit mystérieux est fort peu aimable avec les voyageurs et n'en laisse passer  aucun sans l'avoir au préalable dépouillé de tout ce qu'il porte sur lui. La majeur partie des habitants de La Côte-aux-Fées rient de ceux qui osent raconter cette histoire, car il paraît que plusieurs espiègleries de jeunes gens n'ont pas peu contribué à donner à ce lieu la réputation que lui attribuent certains poltrons."

Grotte-aux-Fées

Il s'agit d'une petite grotte digne d'intérêt, à tel point que son accès a été aménagé de superbe façon. Elle est atteignable depuis Saint-Olivier, en passant par les pâturages puis la forêt (3/4 d'heure aller-retour). Un guide-main vous conduira en toute sécurité jusqu'à l'entrée de la grotte. Pensez à prendre une lampe de poche, de bons souliers et de vieux habits, l'entrée est étroite, mais pratiquable. 

Malheureusement, il n'y a aucune fée cachée au fond de la grotte ! Par contre, si vous la traversez entièrement, vous découvivrez un superbe panorama sur les gorges de Noirvaux. 

Ci-dessous, texte tiré du livre de E. Quartier-la-Tente La Côte-aux-Fées / Esquisse (J.J.Kissling, libraire-éditeur)

La Grotte-aux-Fées est le site le plus connu sur cette partie du pays. Le narrateur Zschokke dans son histoire fantaisiste : le Fugitif du Jura, donne sur cette grotte et sur la vue dont on jouit de ce lieu, des descriptions absolument inexactes. Les deux héros de l'histoire, Florian et Hermione, sont représentés se promenant une lanterne à la main, sous les longues et grandes voûtes de la grotte. « Les rochers s'arrondissaient au-dessus de leurs têtes, et se perdaient à l'infini dans les ténèbres que dissipait à peine à quelques pas la faible clarté de la lanterne. De loin en loin, des rochers blanchis s'avançaient dans l'ombre comme des spectres menaçants, et l'on apercevait dans l'éloignement des images fantastiques, des colonnes et des arceaux chargés de stalactites. » Le touriste qui se rend à la Grotte-aux-Fées avec cette description dans l'esprit est singulièrement déçu et il trouve tout autre chose qu'un temple aux fées, ainsi que l'appelle Zschokke, car il ne s'agit que d'un couloir naturel dans la montagne.

Amiet raconte encore au sujet de cette grotte qu'elle possédait au temps du paganisme un renom universel. On y venait de tous les quartiers du monde, dit-il, à cause de Mercure qui y donnait des oracles par les fées qui faisaient leur demeure dans ce temple souterrain. Tout cela n'est que pure fantaisie. Il y a sans doute un grand intérêt à visiter cette petite grotte, mais il vaut mieux s'y rendre avec la pensée d'admirer un site sauvage que d'y trouver des choses bien remarquables. Osterwald est l'auteur qui en a fait la description la plus véridique.

L'entrée de la grotte donne sur la pente des rochers de Longeaigue et il est assez difficile de l'atteindre. L'ouverture est basse et l'on ne peut y passer sans se baisser, mais à deux ou trois pas la voûte s'élève et il est permis de se tenir debout. C'est une espèce de vestibule d'où le souterrain se partage en trois allées, dans lesquelles il n'y a pas d'autre chose intéressante que les stalactites et les stalagmites produits par la distillation des eaux. Dans un de ces couloirs se trouve un puits. La principale allée est fort basse et très étroite, on ne peut la suivre qu'en se traînant sur le ventre, elle conduit à un ouverture plus grande que celle de l'entrée. De là on découvre la pittoresque vallon de Longeaigue, traversé par la grande route de Sainte-Croix ; on distingue aussi une partie du territoire de Buttes. Cette caverne, on le voit, n'est que l'ouvrage de la nature et non pas un monument qui ait servi de temple au paganisme antique, comme quelques auteurs voudraient le faire croire.

Pourquoi n'y a-t-il plus de fées à la Grotte-aux-Fées ?

Selon l'almanach du Véritable Messager boiteux de Neuchâtel de 1849, de vieux manuscrits évoquaient, entre autre, comment les Niquelets se sont débarrassés de la dernière représentante de ces esprits capables du pire comme du meilleur :
"La dernière a disparu pour ne plus revenir lors de la construction du plus ancien bâtiment qui existe encore dans la région. Pleine de dépit de ce qu'on la négligeait au point de n'avoir aucun recours à elle pour protéger et favoriser les ouvriers, elle venait chaque nuit déranger et détruire leur travail de la journée, sans qu'ils ne pussent jamais la voir et la saisir.
Enfin, l'un d'eux s'avisa d'un bon tour, qu'il leur conseilla de mettre à exécution. La croyant susceptible de coquetterie, ils firent faire, d'après ces conseils, un joli petit soulier qu'ils enduisirent intérieurement de poix et clouèrent solidement sur une solive bien affermie qu'ils venaient de poser. La pauvre fée vint la nuit, comme à l'ordinaire, et donna dans le piège ; elle mit son pied dans l'étroit soulier ; il s'y colla; elle ne put l'en retirer et, quand elle entendit les pas des travailleurs qui s'avançaient vers elle, fit de vains efforts pour fuire et leur échapper. Force lui fut de consentir, pour être remise en liberté, à ce que l'on exigeait d'elle. On la laissa partir, à condition qu'elle ne reviendrait plus ni gâter ni détruire les ouvrages commencés ; et elle a tenu parole : depuis, oncques ne l'a revue, non plus que ses compagnes. "

Route du sel

La Route du sel passait par La Côte-aux-Fées. Actuellement, on peut encore retrouver le sentier qui passait par la Combe aux Mulets. Le chemin est fléché depuis Buttes.

Les routes du sel étaient, au Moyen-Age, des itinéraires permettant d'éviter les péages exorbitants sur le sel. Chacun essayait de trouver la meilleure voie. Sur le plateau du Jura, une des routes du sel passait par La Côte-aux-Fées. Elle venait vraisemblablement de Pontarlier.

Gorges de la Poëta-Raisse

Depuis Fleurier prenez la direction des Creuses, puis suivre Le Breuil. Vous trouverez un sentier qui arrive de Môtiers. Engagez-vous sur ce dernier et après quelques mêtres, vous allez entrer dans les gorges. Laissez-vous griser par le clapotis du ruisseau, le bruissement de ses chutes et la brise légère. Peut être la magie des gorges vous laissera-t-elle aperçevoir une fée verte endormie sous une amanite !
A la sortie des gorges vous pourrez rejoindre La Robella et redescendre jusqu'à Buttes à pied. Si la fatigue vous assaille, vous pouvez prendre le télésiège jusqu'à Buttes. Les plus courageux pourront continuer jusqu'à Sainte-Croix en passant par le Chasseron. Compter environ 3 heures de plus. 

Mines d'asphalte de Travers

Les mines d'asphalte de Travers ont été ouvertes en 1986 sur le site de la Presta. Vous pourrez visiter les galeries minières exploitées depuis 1812, avec un guide.
La visite dure environ 1h30, à 8°C, et peut se faire en français, en allemand ou en anglais. Pour les groupes, les visites se font sur réservation (032 / 864 90 64).

Cinéma Colisée à Couvet

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Cinéma Royal à Sainte-Croix

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